vendredi 20 avril 2012

Montjoie ! Saint-Denis ! Voyage au coeur du lieu le plus sacré de la nation Française

            L’abbaye de Saint-Denis s’inscrit dans la plus longue mémoire de France. A l’aurore de la nation, le site abrite un lieu de sépulture celte puis gallo-romain ; après son martyre, c’est là qu’est enterré saint Denis, venu évangéliser la France. Sur sa tombe sera édifiée l’abbaye ; autour de l’abbaye se bâtira une ville et bien plus tard un département. Tous seront nommés Saint-Denis, en l’honneur du premier évêque de Lutèce, devenu saint patron de la France.




            Symbole de l’histoire de France dans ce qu’elle a de plus grand, de plus grand noble et de plus sacré, Saint-Denis illustre aujourd’hui tout ce que nous devons combattre et reconquérir. Il n’existe pas de meilleur exemple que la Seine-Saint-Denis pour dénoncer les maux qui minent la France : immigration, ravages de la drogue, criminalité, islamisation, territoires livrés aux maffias  étrangères, chômage et pauvreté de masse, émeutes ethniques, urbanisation inhumaine, racisme anti-blanc. Autant de problèmes que le système s’est montré, depuis plus de trente ans totalement incapable de gérer, problèmes dont il est pourtant, pour la plupart, le seul et unique responsable.
            Ce territoire, aussi occupé et défiguré qu’il soit, demeure français. C’est parce qu’il souffre tant, qu’il est si mal en point, qu’il semble sur le point d’être perdu qu’il mérite toute notre attention. C’est la ville de Reims que Jeanne d’Arc est partie délivrer, au cœur d’un territoire aux mains de l’ennemi. La Seine-Saint-Denis, ce haut lieu vanté du multiculturalisme montre son vrai visage : celui d’un assemblage de racismes multiples, un territoire abandonné par tout sentiment d’appartenance nationale, qui ne rassemble, au mieux, que des consommateurs, abandonnés des pouvoirs des publics.

            C’est un acte fort que de se rendre dans ces territoires occupés, haut lieu de la mémoire français, pour fonder une action politique. La France a connu de nombreuses batailles. Elle a traversé des guerres, connu des défaites et a été, quelquefois, prêt de disparaître. Toujours ses enfants ont su se reprendre, sauver la mère-patrie ; quand tout paraissait perdu, il a suffi, parfois, de la volonté inébranlable d’une petite bergère de Lorraine.
            Quarante-deux rois de France reposent dans la nécropole de l’abbaye royale, abbaye-cathédrale qui a été au cœur de l’activité spirituelle, culturelle et politique de la France. Parmi ces rois, figurent la plupart de ceux qui ont eu un rôle décisif dans la construction de la France : Dagobert, Charles Martel, le héros de la reconquista française, Pépin le Bref, Hugues Capet, Philippe Auguste, Saint Louis, François Ier, Henri IV, Louis XIV et bien d’autres. A leurs côtés reposent également nombre de serviteurs des rois, tel le Breton Bertrand du Guesclin et Henri de la Tour d’Auvergne.

            L’abbaye de Saint-Denis abrite enfin l’Oriflamme. Cette « flamme d'or », petit étendard en forme de flamme, était suspendue en temps de paix au-dessus du tombeau ; en temps de guerre et de croisade, les Rois, après l’avoir fait bénir, l’emportaient avec eux et le confiaient à celui qui était considéré comme le meilleur soldat. Sa naissance est incertaine ; mais c’est Clovis, dès le Ve siècle, qui aurait reçu le premier l’oriflamme. Sur le champ de bataille, la « bannière de Charlemagne » n’était déployée qu’en dernière extrémité. C’est le cas à Bouvines, en 1214. La France, morcelée, vacille ; les soldats croient un instant Philippe Auguste, leur roi, perdu. C’est alors que Galon de Montigny brandit l’oriflamme. Bientôt, l’armée française, chevaliers et milices populaires unies, remporte une victoire totale. Bouvines est un acte déterminant dans la fondation de la nation et l’oriflamme de saint Denis est un symbole autour duquel s’affirme le sentiment national français.
            Sur l’oriflamme apparaissent les mots « Montjoie ! Saint Denis ! ». L’exhortation est entrée dans l’histoire, celle qui conduisait les chevaliers de France à se rassembler derrière le Roi en ordre de bataille. « Montjoie ! Saint Denis ! », le cri lancé au cœur des combats par les soldats, se plaçant sous la protection du saint patron du royaume. Les mots inscrits sur l’oriflamme sont choisis comme devise du royaume.

            Clovis, Charlemagne, Jeanne d’Arc : ce ne sont pas les noms de morts que nous devons vénérer : ce sont nos aînés qui nous guident dans la lutte et vers la victoire.


Erwin Vétois
(article publié dans Droite Ligne n° 6, septembre 2010)

Immigration-colonisation : En avant pour la Reconquista

         L’immigration massive et incontrôlée, imposée contre l’avis et les intérêts du peuple français, cause dans notre pays d’innombrables et terribles problèmes. Les préjudices créés touchent tous les domaines de la société, qu’il s’agisse d’économie, de sécurité, d’éducation ou de santé. C’est une nécessité impérative que de le dénoncer et de le rappeler sans cesse.




         Il ne faut pourtant pas être dupe : les raisons conjoncturelles ne comptent pour rien devant notre droit imprescriptible et notre volonté de vivre en tant que Français et poursuivre l’œuvre de nos pères. Peu importe en réalité le coût réel des politiques migratoires : dénoncer l’immigration serait une mission tout aussi  importante si l’immigration rapportait de l’argent à la France et si les banlieues ne s’embrasaient pas régulièrement. C’est l’essence de notre peuple qui est directement menacée, notre existence en tant que Français et Européens. Le refus de l’immigration, la nécessité d’inverser rapidement et massivement les flux migratoires s’imposent à tous ceux qui refusent la destruction de notre identité.

          Depuis plusieurs décennies, les hommes éclairés mettent en garde les Français contre les conséquences terribles de l’« immigration-invasion » qui s’abat sur la France. C’est Valéry Giscard qui liait ainsi immigration et invasion, pleinement conscient du problème comme la plupart des hommes politiques, mais bien trop lâches, compromis ou vendus à des intérêts contraire à la nation pour s’y opposer. Malgré une incessante propagande, nos compatriotes ouvrent pourtant les yeux et l’immigration est devenu un sujet de premier plan. C’est une chance qu’il faut saisir pour enfoncer encore le clou, faire progresser nos idées et dénoncer le système, et surtout pas à l’inverse en réduire l’impact ou, pire encore, faire cause commune avec  les partisans du système.
          Le choix des mots, des sujets est primordial. Abandonner le combat contre l’immigration pour la lutte contre l’islam, puis abandonner la lutte contre l’islam pour la dénonciation du seul port de la burqa, revient à accepter un islam laïcisé, avalisé par le système, c’est admettre, surtout, la présence de millions d’immigrés non musulmans. Chacune de ces reculades est une tragique erreur. Il ne faut se tromper ni de constat, ni de combat : ceux qui feignent de dénoncer l’islam sous couvert de défendre la République, sont entièrement solidaires du système qui nous a imposé cette situation, a voulu nous faire taire quand nous la dénoncions et tente aujourd’hui  d’instrumentaliser la juste colère des Français.
          Le cas de Michèle Tribalat est éclairant. En 1999, elle publiait De l’immigration à l’assimilation : enquête sur les populations d’origine étrangère en France. L’éditeur ne craignait pas de prétendre que l’une des deux grandes conclusions de ce livre était que « le processus d’assimilation continue à fonctionner, de façon beaucoup plus positive qu’on ne le croit souvent ». L’année précédente, elle commettait avec l’inénarrable Pierre-André Taguieff un autre livre au titre explicite : Face au Front national : arguments pour une contre-offensive. Militante anti-nationale engagée, elle ne craignait pas, payée par nos impôts et membre d’un institut national officiel d’attaquer ouvertement un parti légal représentant des millions de Français.
          Ces précédents n’empêchent pas qu’aujourd’hui jusque dans le camp national, certains louent les travaux de cette chercheuse, militante antinationale acharnée reconvertie dans le seul anti-islamisme. Cette position nouvelle n’est en réalité qu’un prétexte pour défendre et perpétuer le système coupable et justifier tous ses débordements, depuis les pires revendications de déviants sexuels, à l’opposé de nos valeurs. Il faut encore citer Caroline Fourest, autre héroïne du combat contre l’islam. Après avoir publié de nombreux ouvrages exclusivement dirigés contre le Front national et la chrétienté (livres dans lesquels elle dressait notamment de longues listes de noms ou d’entreprises coupables de soutenir le FN ou d’être trop catholiques), c’est par le biais de la lutte contre l’islam qu’elle poursuit son œuvre de propagande contre la société, que ce soit par  son homosexualité militante et ses attaques contre la vie.
          Ces positions doivent être fermement combattues, car dénoncer l’islamisme et favoriser sur notre sol l’avortement, l’homosexualité, l’individualisme et la laïcité est un non-sens et ces positions sont incompatibles avec les nôtres. Non seulement ces attaques ne nous profitent en rien si le système s’en saisi, mais elles nous affaiblissent propageant les discours ennemis.

          Chacun de nous fait l’amère expérience de 40 ans de politique migratoire en France. De Nantes à Nice, de Perpignan à Lille, nos rues sont défigurées par les tags et les "kébabs", les promenades en famille rendues impossible par l’insolence des racailles, les regards qui précèdent les insultes et finissent si souvent en agression raciste contre les Blancs. Jean-Marie Le Pen avait raison quand il disait : « nous ne devons pas en vouloir aux immigrés, même clandestins, il n’y a qu’une seule catégorie de coupables : Les politiciens de gauche et de droite qui, depuis 30 ans, ont toléré ou encouragé la folle politique d’immigration de masse qui menace la France de submersion ». Ce sont pourtant ceux-là que les Français affrontent chaque jour, ces millions de personnes que leur masse même rend impossible à intégrer, même si certains en ont la volonté. L’immigration sera une chance pour la France si son poids devait faire vaciller le système.
          Refuser l’immigration massive actuelle, c’est en dénoncer les véritables responsables, c’est refuser la présence sur notre sol de toutes les communautés qui refusent de s’assimiler, dont les intérêts, la culture et les mœurs sont contraires aux nôtres. Ce combat, celui contre le nomadisme des peuples sans terres, de ces Jacques Attali qui rêvent d’abolition des frontières et ne parlent que de citoyens du monde, d’un monde recréé pour satisfaire leurs seuls intérêts, c’est le nôtre. Celui d’une France enracinée, qui préfère élever ses enfants que d’importer des travailleurs immigrés, qui compte sur elle pour se bâtir, qui est fière de son histoire, qui attaque les vrais coupables plutôt que de culpabiliser les peuples innocents.
          Aucun peuple ne vit s’il n’est porté par une unité ethnique, culturelle, fier de son histoire et confiant en sa destinée et c’est un mensonge de prétendre que l’immigration est nécessaire. Les exemples sont nombreux qui montrent au contraire que l’immigration massive d’un territoire sonne souvent le glas des civilisations. L’immigration n’est pas nécessaire,  elle est une possibilité. Elle n’est une obligation que quand les peuples ont cessé d’être libres ou, définitivement, quand ils ont cessé d’être.

Erwin Vétois.

(Texte publié dans le mensuel Droite Ligne, n° 4, juin 2010).

Pétition contre la loi Gayssot

            Suite à l'emprisonnement de Vincent Reynouard au motif de "révisionnisme", un mouvement de solidarité naquit dans l'opinion. Il allait donner lieu à deux manifestations : d'une part le lancement d'un Comité de Soutien à Vincent Reynouard et de l'autre la diffusion d'un texte de Paul-Eric Blanrue qui allait servir de base à une pétition qui allait connaître un important succès, tant par le nombre de signataires que par leur qualité.


Deux sites Internet l'ont évoqué :


            FN et périphérie. Si aucune personnalité de premier plan du Front national n’a apposé sa signature, certains cadres n’ont pas hésité à le faire. Comme Hugues Petit, membre du comité central, du bureau politique et président du Conseil scientifique du FN. On retrouve aussi Erwin Vétois, qui écrit dans le mensuel Droite ligne. L’ancien candidat FN Axel Loustau est aussi signataire.
            A côté du FN, on retrouve Thomas Joly, n°2 du Parti de la France de Carl Lang. Jérôme Bourbon et Camille Galic, respectivement actuel et ancienne rédactrice en chef de Rivarol. 



            Une autre signature a fait du bruit, celle de Mgr Gaillot. Tout comme Yann Moix, il a été contraint de la retirer. Ce sont des associations humanitaires qui lui ont signalé « les graves inconvénients auxquels (il allait) s'exposer ». Mais « Celui qui part d'une pétition qu'il vient de signer perd sur tous les tableaux: il passe pour un type qui n'assume pas ce que tout le monde sait à présent qu'il pense ! » comme dit P.-E. Blanrue.
            Reste de nombreuses signatures de poids, outre le soutien de Noam Chomsky : celle du professeur Jean Bricmont, d’Israël Shamir, du cofondateur d'Apple Steve Wozniak, des journalistes Robert Ménard, Dominique Jamet (Le Bien public), Jean-Guy Allard (Daily Granma), Jérôme Bourbon et Camille Galic (Rivarol), Erwin Vétois (Droite ligne), Henri de Fersan, de Hugues Petit, président du Conseil scientifique du Front national, l’ancien porte-parole des Verts Jean Brière, du secrétaire général du Parti de la France Thomas Joly, du président d’Egalité et Réconcilation Alain Soral et son ancien secrétaire général Marc George, de l’ancien journaliste et activiste François Brigneau, l’éditeur Philippe Randa, etc.

Un compte-rendu de réunion de campagne

            Mercredi 10 novembre au soir, dans un restaurant de Nice, les sympathisants de Bruno Gollnisch sont venus échanger, dans une ambiance des plus amicales, leurs points de vue sur la campagne interne au Front national. Et pour l’occasion, la famille était bien représentée, des historiques tels Jean-Claude Frappa ou maître de Gubernatis à la vingtaine de jeunes venue écouter deux membres déterminés du « staff de campagne » du 1er militant du Front à l’international, tous ont répondu présent pour apporter leur soutien inconditionnel à Bruno Gollnisch.
            Citons d’abord Yvan Benedetti, conseiller municipal FN dans la très colorée ville de Vénissieux et directeur du mensuel Droite Ligne (autant conseillé par les nôtres que décrié par le Gros média).
            Il était accompagné pour l’occasion du non moins actif Amaury Navarranne, candidat FN dans le Var pour les prochaines cantonales et dont les activités à la tête des jeunes de la zone Toulonnaise et au-delà dans son département, l’ont naturellement conduit à devenir l’un des coordinateurs des JAG, les Jeunes avec Gollnisch.
            Ils ont ainsi démontré à l’assistance combien cette campagne interne au FN constituait une opportunité pour les membres du FN de pouvoir, enfin et pour la première fois, influer directement sur la ligne du Parti et reconstituer ses fondations, ébranlées par le rythme haletant des élections qui se sont succédées ces 20 dernières années.
            Fonder de nouveau le Front sur une doctrine propre liée aux notions de peuple et de Nation ; le doter d’outils de formation et d’implantation locale fiables ; donner aux Français un programme politique clair en matière d’emploi, de politique sociale, d’économie, de sécurité ou de défense dans le cadre d’une philosophie liée sur les valeurs fondamentales de la famille, de l’honneur et de la morale.
            Autant de chantier auxquels sont conviés les adhérents du Front national et pour lesquels ils peuvent compter sur le militant de toujours, Bruno Gollnisch.
            C’est aussi ce qu’étaient venus rappeler les intervenants. Comme garantie, ils ont aussi loué les qualités humaines, morales et politiques de Bruno Gollnisch.
            Une humanité sans faille qui le voit partager la vie des militants, dans les bons moments comme dans les plus durs comme ce fut le cas dans l’affaire des militants FN de Thizy.
            Une grande culture et un grand sens professionnel. Professeur de grande compétence, il est aussi avocat, spécialiste international en droit japonais et enfin polyglotte puisqu’il maîtrise pas moins de 5 langues étrangères.
            Ils ont aussi salué l’homme d’action qui après avoir rejeté son sursis et rejoint les armes de la Marine – nationale celle-ci –, est resté depuis, officier de marine de réserve avec laquelle il participe à de nombreuses manœuvres.
            Défenseur de la liberté de pensée ce qui lui a récemment coûté sa place à l’Université de Lyon III, il s’était déjà dressé contre les hordes gauchistes en intégrant le syndicat indépendant FNEF alors qu’il suivait ses études à Nanterre (!) en mai 68 ! Un parcours exemplaire le conduisant tout naturellement au Front national. Une soif d’action, un courage et une idée de l’honneur qui ont aussi conduit le plus jeune doyen d’université de France à se présenter en dernière position (!) aux élections européennes de 1984.
            En 1986, il est élu député Front national tandis que ses qualités intellectuelles et organisationnelles, aussi bien reconnues par ses amis que par ses adversaires, lui ont ouvert la voie aux plus hautes hautes responsabilités.

            Digne héritier de Jean-Marie Le Pen, doté de qualités sociales exemplaires et d’un calme propre aux grands diplomates et chefs d’État, Bruno Gollnisch rallie à lui toutes les générations et dans la droite ligne du Front national, l’ensemble des familles du camp national. Une capacité de ralliement qu’il prouve également au quotidien dans son travail parlementaire à Strasbourg, où fort de la reconnaissance des pairs, il a reconstruit une Alliance européenne des mouvements nationaux avec les plus grandes formations du continent.
            Devant une assistance attentive, ces arguments ont confirmé que loin des plébiscites empoisonnés d’une presse hostile à nos valeurs mais aux ordres du système en place, Bruno Gollnisch incarne une volonté, un idéal, un grand homme pour nos idées et pour la France.

Erwin Vétois.
Compte-rendu d'une réunion de campagne publiée sur le site "Les jeunes avec Gollnisch" http://www.jeunes-avec-gollnisch.com/2010/11/16/2634/.

En ligne de mire : Simone Veil ou le déshonneur de l'Académie française


            Parmi toutes les institutions léguées par l'Histoire à la France, l'Académie française parut longtemps inaccessible à la corruption du temps. Les années ont eu raison de cette illusion. Le peu de crédibilité que conservait l'Académie s'est évanoui en 2003 quand le plumitif crypto-érotique et mythomane Valéry Giscard y pénétrait. Suprême insulte : c'est le siège de Charles Maurras que l'européiste a usurpé. C'est sous son parrainage que Simone Veil imposa à la France l'avortement généralisé, cet indicible crime contre l'Humanité, et, singulièrement, contre notre peuple.
            Simone Jacob-Veil n'est pas la brillante philosophe qu'était son homonyme et moins encore un écrivain. Elle n'est pas plus femme de science qu'historienne. Il est de coutume de nommer à l'Académie des grands hommes d'État mais la carrière de Simone Veil la place bien loin des Lyautey, Colbert ou Pétain. Quelles raisons ont alors pu pousser les indignes successeurs de Corneille, Fénélon, Royer-Collard et Chateaubriand à choisir pour comparse cette politicienne ?
            Autre tradition, l'Académie a longtemps accueilli en son sein de hauts dignitaires religieux. Serait-ce donc à son rôle de grande prêtresse de la "Shoah" que Veil doit son élection ? Voilà qui explique que sa réception ait été marquée par un acte militant particulièrement déplacé : la gravure, sur la solennelle épée, d'un numéro de tatouage d'entrée à Auschwitz. De quoi se souvenir d'un étonnant miracle : le Centre de documentation juive contemporaine, Serge Klarsfeld et les autorités d'Auschwitz ont comptabilisé des lustres durant Simone Veil comme gazée dès son entrée en camp. Avortement, tatouage, européisme : ces préoccupations semblent bien éloignées de la France et de sa langue. Mais il faut aussi que les mots aussi soient falsifiés et déformés pour s'accorder aux vérités officielles historiques et politiques du temps.
            Fervente partisane de « l'immigration-invasion » (comme l'appelait Giscard), c'est Veil que Sarközy a désigné pour définir de « nouveaux principes fondamentaux nécessaires à notre temps » devant figurer dans le préambule de la Constitution de la République. Premier de ces « principes » ? La « diversité », cet autre nom de la criminelle politique de remplacement ethnique du peuple français. Avait-elle un autre but encore que la disparition de la France quand, violant son devoir de réserve, elle appela publiquement à voter en faveur de la Constitution "européenne" ?

            Doublement immortelle, Veil aura eu plus de chance que six millions d'enfants assassinés, réellement, eux, dans le ventre de leurs mères. Ces fils qui manquent tant à notre patrie que cette européiste apatride s'acharne à démanteler. A nous, survivants de ces massacres de nous souvenir et de combattre avec une rage décuplée.
            A l'Académie, c'est, elle, le siège du grand Racine qu'elle profane. L'auteur d'Athalie qui écrivait, à propos de la mort de la vieille femme meurtrière qui avait conduit tout un peuple à embrasser une fausse religion :

« Par cette fin cruelle et due à ses forfaits,
Apprenez roi des juifs et n’oubliez jamais,
Que les rois, dans le ciel, ont un juge sévère,
L’innocent un vengeur et l’orphelin un père
 »

Erwin Vétois.

(Article publié dans Droite Ligne, n° 3, mai 2010, p. 6)

Après les élections : notre combat pour demain (version non publiée)

(Une version un peu plus longue et inédite du texte publié par Droite Ligne et publié ci-dessous)


VICTOIRE DES ABSTENTIONNISTES, DÉROUTE SARKÖZYSTE

            Pour la première fois à des élections régionales, le nombre des abstentionnistes (53,7%1 des inscrits) a dépassé celui des votants, révélant la fracture grandissante séparant le pays légal du pays réel. Les abstentionnistes étaient 15,5 millions en 2004 ; 23,4 millions ont été comptabilisés en 2010. Tous les camps politiques ont perdu des voix : 1 516 171 pour l'opposition nationale, 2 630 252 pour la droite du système, 390 730 pour la gauche et 537 029 pour l'extrême gauche.
            Les causes du désastre subit par l'UMP sont innombrables, entre les multiples scandales de la tribu Sarközy et l'échec total du gouvernement en matière migratoire, sécuritaire et économique, la politique anti-française de la HALDE, l'arrogance des grands financiers ou le scandale des pédophiles au gouvernement. Avec ses satellites, l'UMP récolte au premier tour 31,5% des voix, le plus mauvais score de la droite libérale avec les élections européennes de 1999. La tête de liste nationale était déjà Sarközy qui essuie à nouveau un cinglant désaveu personnel. Échec partagé par le gouvernement dont tous les ministres-candidats sont largement battus.
            Avec 50,2% (contre 41,7% en 2004), le succès de la gauche paraît total. Il ne s'agit que d'une victoire en trompe-l'œil. Vote de dépit, obtenu grâce à l'instrumentalisation de la cause écologiste, dernière mystification du système pour leurrer le peuple, ces résultats cachent à peine les querelles de personnes, le poids de l'extrême gauche et les divisions de tous ordres.


LES TENTATIONS INDÉPENDANTISTES

            Les quelques listes indépendantistes et autonomistes totalisent au niveau national moins de 150 000 voix. En Bretagne, allié à l'Alliance écologiste indépendante (où se retrouvent, entre autres, Waechter, Francis Lalanne ou le millionnaire Governatori), le Parti Breton réalise 4,3%, et seulement 2,1% à Nantes. La stratégie de liste commune avec le pourtant très déraciné Cohn-Bendit et Europe Écologie paye pour l'Union démocratique bretonne qui obtient grâce à cette alliance écolo-gauchiste 4 élus.
            Dans le Pays Basque historique, "Euskadi Europan" réalise 6,7% (6 306 voix) (3,1% pour l'ensemble du département des Pyrénées-Atlantiques et 0,7% au niveau régional). La surprise est venue de Corse, où les listes autonomistes et indépendantistes totalisent 27,8% au premier tour. Ce succès est d'autant plus remarquable qu'elles ne réalisaient que 14,9% en 2004 (36 300 suffrages contre 20 600) et fait de la Corse un cas unique en France.
            Une critique fondée peut – et doit – exister à l'égard de la République et de ses méfaits contre la France et ses habitants. Personne cependant ne peut se méprendre sur la réalité que recouvre ces listes. Sous le vernis d'une lutte enracinée, elles obéissent aux mêmes contre-valeurs et faux principes que la République. Au-delà de mesures de bon sens inhérentes à la défense des patries charnelles, leur soumission à la technocratie européenne et leur convergence anti-nationale est édifiante. L'attachement à une terre, aussi sincère soit-il, n'est gage de rien s'il n'est pas intégré à un ensemble de principes et de valeurs à même d'en éclairer l'origine et d'en assurer l'avenir.


L'ÉCHEC "IDENTITAIRE"

            La stratégie du Bloc identitaire s'est achevée à Nice dans ce qui aurait du être l'élection phare de ces "régionalistes". Unis avec Bompard dans une liste dont il prétendait être le moteur, "Nissa Rebela" n'obtient dans le Comté de Nice historique que 3 000 voix. Avec moins de 2,3% des suffrages exprimés, il s'agit d'un résultat inférieur même à la moyenne régionale de cette liste. Dans ce même Comté, le FN dépasse lui les 23%.
            L'échec est plus terrible encore en Languedoc-Roussillon où Richard Roudier végète à 0,68%. Rallié à l'identitarisme, Alsace d'Abord perd de son côté plus du 3/5e de ses voix en 6 ans, tombant sous la barre des 5%.


L'OPPOSITION SOCIALE ET NATIONALE

            Au sein de la droite nationale, les listes hors Front national obtiennent des fortunes diverses, aucune ne dépassant les 4%. Pour le Parti de la France, Fernand Le Rachinel recueille 3,7% en Basse-Normandie et Jean Verdon 3,6% dans la région Centre. Les autres listes, sous la bannière « Non aux minarets » (Mouvement national Républicain, PDF et Nouvelle droite populaire) ou Parti de la France seul, obtiennent 3% en Lorraine, 2,5% en Franche-Comté, 2% en Picardie, 1,5% en Haute-Normandie et 0,7% en Languedoc-Roussillon. L'hétéroclite combinaison autour de Bompard totalise 2,7% en Provence-Alpes-Côte-d'Azur.
            L'échec des sondeurs à quantifier le vote Front national est à nouveau apparu au grand jour. Si en 2007 le score d'un Front national déstabilisé par une stratégie chaotique avait été surévalué de 3 à 6% par les sondeurs2, il s'est révélé en mars dernier supérieur de plus de 2% par rapports aux derniers sondages3.
            Nous devons nous réjouir des résultats du Front national, enterré bien vite par les médiats et l'establishment politique. Il réalise 11,4% au premier tour et des résultats significatifs dans plusieurs régions, les plus touchées par la crise, l'immigration et la criminalité, ces mêmes régions où se retrouvent les plus forts taux d'abstention. Élément notable, rapporté aux situations et traitements politiques, socio-économiques ou médiatiques bien différents de ces régions : comparé aux élections présidentielles de 2007, le parti à la flamme ne réalise en 2010 un meilleur pourcentage que dans 7 régions, et trois seulement à un niveau conséquent : la région Provence-Alpes-Côte d'Azur avec Jean-Marie Le Pen (+6,4), le Nord-Pas-de-Calais (+3,6) et en Rhône-Alpes, où Bruno Gollnisch fait progresser le pourcentage du Front de 3,5 points.


NATIONAL SOCIAL ET RADICAL

            Il est primordial de tirer les enseignements de ce scrutin et des évolutions de ces dernières années. Jamais le Front national n'avait obtenu aussi peu de voix à une élection régionale : nous perdons 1 340 259 voix par rapport à 2004, 1 047 886 par rapport à 1998, 1 147 824 comparé à 1992 et même 429 700 comparé à 19864. Ce constat apparaît d'autant plus accablant que la situation politique, morale, sociale, sécuritaire et économique subie par les Français est terrible. Conséquence de la forte baisse des résultats par rapport à 2004, le nombre de sièges attribués au Front national tombe de 156 à 118.
            Multiplications des petits partis, fuite des militants, des adhérents et des cadres, cristallisation des positions sur les aspects les plus futiles : le système rend fou ceux qu'il veut perdre quand nos efforts devraient se concentrer contre lui. La droite nationale ne fera pas l'économie d'une clarification générale et le choix dépasse de loin celui d'un candidat à une élection, fut-elle présidentielle. Ce qui doit être déterminé, ce sont des méthodes de fonctionnement, de communication et d'engagement, c'est le choix des hommes et des valeurs qui nous guident, ce qui relève du discutable et ce qui est irrévocable.
            Les périls sont tels que l'union de ceux qui veulent poursuivre l'édification de notre nation est impérieuse. Elle se réalisera autour d'un programme et de principes qui ne changent pas au gré de modes ou de sondages et d'hommes qui ne courent pas après les leurres jetés par le système pour les éloigner toujours plus de la racine du mal. Ceux qui se complaisent dans l'autosatisfaction permanente peuvent se réjouir quoi qu'il arrive, fausse victoire électorale après fausse victoire médiatique. Mais, comme ceux qui croient le système réformable et en adoptent les tares et les vices, ils s'aperçoivent qu'ils se trompent, quand ils ne s'y sont pas dévoyés.

            Plusieurs centaines de milliers d'électeurs ont été perdus qu'il faut les reconquérir. Vingt-cinq millions de Français excédés préfèrent s'exclure du corps civique plutôt que d'être complice de la mascarade électorale : ce sont eux qu'il faut convaincre. Pour cela, notre devoir est de retrouver les voies d'un discours national, social et radical, non parce qu'il est celui que les gens attendent, mais parce qu'il est celui qu'ils doivent entendre, parce qu'il est le nôtre, celui de notre combat.

Erwin Vétois.



1Le rejet du système par une part grandissante du peuple français s'illustre parfaitement par les taux d'abstention des cinq élections régionales : en 1986, le taux d'abstention n'était que de 22,1%, passant à 31,4% en 1992, 42,3% en 1998, 39,2% au premier tour en 2004, pour arriver aujourd'hui à 53,7%.
2Jean-Marie Le Pen était crédité de 14% dans le dernier sondage TNS-Sofres en 2007, 16% pour le l'IFOP et 16,5% pour le CSA et ne réalisa finalement que 10,4%.
3Les derniers sondages s'établissaient à 8,5% pour TNS/Sofres, 9,5% pour le CSA, 9% pour l'IFOP et OpinionWay ; le Front national a finalement totalisé 11,4%.
4En pourcentage, seule l'élection de 1986, il y a 24 ans, était plus faible.

Après les élections : notre combat pour demain

VICTOIRE DES ABSTENTIONNISTES, DÉROUTE SARKÖZYSTE

            Pour la première fois à des élections régionales, le nombre des abstentionnistes (53,7%) a dépassé celui des votants, révélant la fracture grandissante séparant le pays légal du pays réel. Tous les camps politiques ont perdu des voix : 1 516 171 pour l'opposition nationale, 2 630 252 pour la droite du système, 390 730 pour la gauche et 537 029 pour l'extrême gauche.
            Les causes du désastre subit par l'UMP sont innombrables, entre les multiples scandales de la tribu Sarközy et l'échec du gouvernement en matière migratoire, sécuritaire et économique, la politique anti-française de la HALDE ou l'arrogance des grands financiers. Avec ses satellites, l'UMP récolte au premier tour 31,5% des voix, le plus mauvais score de la droite libérale avec les élections européennes de 1999. La tête de liste nationale était déjà Sarközy qui essuie à nouveau un cinglant désaveu personnel. Échec partagé par le gouvernement dont tous les ministres-candidats sont largement battus.
            Avec 50,2%, le succès de la gauche paraît total. Il ne s'agit que d'une victoire en trompe-l'œil. Vote de dépit, obtenu grâce à l'instrumentalisation de la cause écologiste, ces résultats cachent à peine les querelles de personnes, le poids de l'extrême gauche et les divisions de tous ordres.



LES TENTATIONS INDÉPENDANTISTES

            Les quelques listes indépendantistes et autonomistes totalisent au niveau national moins de 150 000 voix. En Bretagne, allié à l'Alliance écologiste indépendante, le Parti Breton réalise 4,3%, et seulement 2,1% à Nantes. La stratégie de liste commune avec le pourtant très déraciné Cohn-Bendit et Europe Écologie paye pour l'Union démocratique bretonne qui obtient 4 élus.
            Dans le Pays Basque historique, "Euskadi Europan" réalise 6,7% (3,1% pour les Pyrénées-Atlantiques et 0,7% au niveau régional). La surprise est venue de Corse, où les listes autonomistes et indépendantistes totalisent 27,8% au premier tour. Ce succès est d'autant plus remarquable qu'elles ne réalisaient que 14,9% en 2004 et fait de la Corse un cas unique en France.
            Une critique fondée peut – et doit – exister à l'égard de la République et de ses méfaits contre la France et ses habitants. Personne cependant ne peut se méprendre sur la réalité que recouvre ces listes. Sous le vernis d'une lutte enracinée, elles obéissent aux mêmes contre-valeurs et faux principes que la République. Au-delà de mesures de bon sens inhérentes à la défense des patries charnelles, leur soumission à la technocratie européenne et leur convergence anti-nationale est édifiante. L'attachement à une terre, aussi sincère soit-il, n'est gage de rien s'il n'est pas intégré à un ensemble de principes et de valeurs à même d'en éclairer l'origine et d'en assurer l'avenir.


L'ÉCHEC "IDENTITAIRE"


            La stratégie du Bloc identitaire s'est achevée à Nice dans ce qui aurait du être l'élection phare de ces "régionalistes". Unis avec Bompard dans une liste dont il prétendait être le moteur, "Nissa Rebela" n'obtient dans le Comté de Nice historique que 3 000 voix. Avec moins de 2,3% des suffrages exprimés, il s'agit d'un résultat inférieur même à la moyenne régionale de cette liste. Dans ce même Comté, le FN dépasse lui les 23%.
            L'échec est plus terrible encore en Languedoc-Roussillon où Richard Roudier végète à 0,68%. Rallié à l'identitarisme, Alsace d'Abord perd de son côté plus du 3/5e de ses voix en 6 ans, tombant sous la barre des 5%.


L'OPPOSITION SOCIALE ET NATIONALE

            Au sein de la droite nationale, les listes hors Front national obtiennent des fortunes diverses, aucune ne dépassant les 4%. Pour le Parti de la France, Fernand Le Rachinel recueille 3,7% en Basse-Normandie et Jean Verdon 3,6% dans la région Centre. Les autres listes, sous la bannière « Non aux minarets » (Mouvement national Républicain, PDF et Nouvelle droite populaire) ou Parti de la France seul, obtiennent entre 3% et 0,7%. L'hétéroclite combinaison autour de Bompard totalise 2,7% en Provence-Alpes-Côte-d'Azur.
            Nous devons nous réjouir des résultats du Front national, enterré bien vite par les médiats et l'establishment politique. Il réalise 11,4% au premier tour et des résultats significatifs dans plusieurs régions, les plus touchées par la crise, l'immigration et la criminalité, ces mêmes régions où se retrouvent les plus forts taux d'abstention. Élément notable, rapporté aux situations et traitements politiques, socio-économiques ou médiatiques bien différents de ces régions : comparé aux élections présidentielles de 2007, le parti à la flamme ne réalise en 2010 un meilleur pourcentage que dans 7 régions, et trois seulement à un niveau conséquent : la région Provence-Alpes-Côte d'Azur avec Jean-Marie Le Pen (+6,4), le Nord-Pas-de-Calais (+3,6) et en Rhône-Alpes, où Bruno Gollnisch fait progresser le pourcentage du Front de 3,5 points.


NATIONAL SOCIAL ET RADICAL

            Il est primordial de tirer les enseignements de ce scrutin et des évolutions de ces dernières années. Jamais le Front national n'avait obtenu aussi peu de voix à une élection régionale : nous perdons 1 340 259 voix par rapport à 2004, 1 047 886 par rapport à 1998, 1 147 824 comparé à 1992 et même 429 700 comparé à 1986. Ce constat apparaît d'autant plus accablant que la situation politique, morale, sociale, sécuritaire et économique subie par les Français est terrible. Conséquence de la forte baisse des résultats par rapport à 2004, le nombre de sièges attribués au Front national tombe de 156 à 118.
            Multiplications des petits partis, fuite des militants, des adhérents et des cadres, cristallisation des positions sur les aspects les plus futiles : le système rend fou ceux qu'il veut perdre quand nos efforts devraient se concentrer contre lui. La droite nationale ne fera pas l'économie d'une clarification générale et le choix dépasse de loin celui d'un candidat à une élection, fut-elle présidentielle. Ce qui doit être déterminé, ce sont des méthodes de fonctionnement, de communication et d'engagement, c'est le choix des hommes et des valeurs qui nous guident, ce qui relève du discutable et ce qui est irrévocable.
            Les périls sont tels que l'union de ceux qui veulent poursuivre l'édification de notre nation est impérieuse. Elle se réalisera autour d'un programme et de principes qui ne changent pas au gré de modes ou de sondages et d'hommes qui ne courent pas après les leurres jetés par le système pour les éloigner toujours plus de la racine du mal. Ceux qui se complaisent dans l'autosatisfaction permanente peuvent se réjouir quoi qu'il arrive, fausse victoire électorale après fausse victoire médiatique. Mais, comme ceux qui croient le système réformable et en adoptent les tares et les vices, ils s'aperçoivent qu'ils se trompent, quand ils ne s'y sont pas dévoyés.

            Plusieurs centaines de milliers d'électeurs ont été perdus qu'il faut les reconquérir. Vingt-cinq millions de Français excédés préfèrent s'exclure du corps civique plutôt que d'être complice de la mascarade électorale : ce sont eux qu'il faut convaincre. Pour cela, notre devoir est de retrouver les voies d'un discours national, social et radical, non parce qu'il est celui que les gens attendent, mais parce qu'il est celui qu'ils doivent entendre, parce qu'il est le nôtre, celui de notre combat.

Erwin Vétois.
(Publié dans Droite Ligne, n° 3, mai 2010, en ouverture du dossier "Etat des lieux après les régionales : une seconde révolution nationale !", avec les contributions de Pierre Parcheminier, André Gandillon, Yvan Benedetti et Jean-Marie Le Pen)